Récemment, à la Bibliothèque «Onisifor Ghibu» a été lancée la quatrième édition du concours d’essais et de photographies sur le thème «La migration – opportunité ou menace».
«Le concours Le Coing d’or mets en valeur les préoccupations journalistiques des jeunes francophones qui n’ont pas trouvé jusqu’à présent de canal propice à l’exercice de leur talent», explique Silvia Grossu, qui a lancé ce concours.
Les organisateurs du «Coing d’or» sont la Section moldave de l’Union de la Presse Francophone (l’une des plus actives parmi les quelque 150 que compte l’Union dans le monde entier), l’Alliance Française, le Centre Indépendant du Journalisme, la Faculté de Journalisme et Sciences de Communication de l’Université d’Etat, ainsi que l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM). La section moldave de l’UPF publie le seul journal en français du pays «Courrier de Moldavie».
La collecte des essais se déroule du 20 mars au 30 juin. Les prix seront décernés le 12 juillet 2009.
Peuvent participer les lycéens, étudiants et autres jeunes de 15 à 25 ans, qu’ils résident en Moldavie ou à l’étranger (à condition toutefois qu’ils soient citoyens de la République de Moldova et qu’ils aient une bonne connaissance de la langue française). Les jeunes entre 18 et 25 ans peuvent également participer à la section de photojournalisme.
Lors du lancement du concours la plupart des participants ont parlé en français. La modératrice, Constanţa Popa, présidente de la Section moldave de l’Union de la Presse Francophone, a offert, à tour de rôle la parole à chaque membre du jury. Tatiana Petcu, la présidente du jury, a parlé du règlement du concours, Louise Barseghian, la représentante de l’Alliance Française, a mentionné le partenariat avec la Moldavie. Martin Andreas, le chef du bureau de l’OIM en Moldavie, a présenté différentes brochures sur le sujet de la migration. Vlad Pohilă et Victor Moraru, autres membres du jury, ont précisé les modalités de rédaction des essais et ont promis de publier les meilleurs.
Je me suis demandé d’où venait ce nom de «Coing d’or». Et j’ai appris que le coing symbolisait la fertilité. Le concours attend donc des créations fertiles sur le thème de la migration. Même si ce phénomène est perçu de manière plutôt négative, les organisateurs espèrent en recevoir des approches positives.
Sofia Obadă, Etudiante, Faculté du Journalisme et des Sciences de la Communication
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