Section moldave de l’UPF
lundi 19 juillet 2010
Les Assises de Rabat s’interrogent sur la responsabilité politique et sociétale des médias
dimanche 7 février 2010
Le français, première langue étrangère enseignée en Moldavie
Le total des apprenants de français s’établit à 376.027 élèves en Langue Vivante 1 (52,07 % des effectifs) et à 26.190 en Langue Vivante 2 (6,96 %).
L’anglais n’arrive qu’en seconde position avec un taux d’apprentissage de 47,72 % en LV1 et 6,45% en LV2. L’allemand n’est, quant à lui, appris que par un peu plus de 3% des jeunes Moldaves.
Le résultat encourageant de cette rentrée 2009/2010 provient des villes où le français progresse : + 24 % d’apprenants à Chisinau, la capitale et + 8 % à Balti.
L’enseignement du français conserve enfin une très large avance dans les campagnes et les petites villes de Moldavie : + de 63% des jeunes y apprennent encore le français.
La Moldavie conforte ainsi sa tradition francophone et francophile. Le pays reste le plus francophone d’Europe centrale et orientale. Ce résultat significatif est le fruit du travail mené par les autorités locales de l’enseignement et les professeurs de français, avec le soutien de l’Alliance française de Moldavie et du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France en Moldavie, mais aussi de l’OIF et de l’AUF, institutions largement soutenues par la France. L’Ambassade de France et l’Alliance française de Moldavie mènent une politique active en termes de formation et de dotation en matériels pédagogiques et didactiques des professeurs de français du pays. Des campagnes de promotion du français sont conduites pour rappeler que cette langue est celle du rapprochement du pays à l’Union européenne.
Bruxelles, Strasbourg et Luxembourg, les trois capitales européennes sont francophones. La France est un des piliers de la construction européenne et l’un des principaux contributeurs financiers de l’Union européenne dont les efforts bénéficient largement à la Moldavie. L’apprentissage et la pratique du français sont aussi des atouts en matière d’ emploi et d’accompagnement du développement économique moldave.
De nombreux investisseurs français sont présents en Moldavie. La francophonie est une des motivations citées par les entreprises françaises présentes pour expliquer leur choix d’implantation dans le pays.
Enfin, la France demeure enfin le 4ème pays d’accueil des jeunes moldaves effectuant des études supérieures à l’ étranger, derrière la Roumanie, la Russie et l’Ukraine, mais devant l’Allemagne, la Grande-Bretagne ou la Bulgarie.
Inauguration de la deuxième Maison des savoirs de la Francophonie à Chisinau en Moldavie
Après Hué au Vietnam, et Chisinau en Moldavie, la 3e Maison des savoirs ouvrira prochainement ses portes à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. La 4e sera établie à Kinshasa (République démocratique du Congo).
Le Réseau des Maisons des savoirs est un projet pilote mis en place conjointement par l’Organisation internationale de
la Francophonie (OIF) et l’Association internationale des maires francophones (AIMF), auxquelles s’associent TV5MONDE et l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).
mardi 25 août 2009
Réunion de travail avec l’Alliance française en Moldavie et l’Organisation Internationale pour la Migration
Au mois d’août le comité de notre section a tenu une réunion de travail avec Mme Louise Barseghian, représentante de l’Alliance française en Moldavie, et Mme Camille Chatelain, du bureau de l’Organisation Internationale pour la Migration. La réunion a eu lieu à la demande de Margareta Stroot, vice présidente de notre section, pour discuter des résultats du concours «Le Coing d’or» qui s’est déroulé aux mois de mars-juin avec comme thème La migration – opportunite ou menace…
Les participants ont analysé l’organisation du concours, mais surtout ils se sont exprimés sur le contenu assez faible des essais présentés au concours. Tout le monde a convenu de la nécessité d’améliorer la distribution de l’information aux élèves et étudiants susceptibles de participer à ce concours l’année prochaine. Les moyens existants seront complétés par des affiches distribuées dans les écoles et lycées moldaves.
Par ailleurs le comité a commencé à réfléchir au thème du concours de l’année prochaine. Après le thème de la migration, nous considérons qu’un thème concernant la situation des enfants moldaves devrait être retenu. Ce choix permettrait de continuer à sensibiliser l’opinion publique aux problèmes posés par la migration de la force de travail, ainsi qu’aux difficultés des enfants restés dans le pays. Ce thème est d’autant plus actuel que la Convention des droits des enfants a été adoptée en novembre 1989. Cette année toute la communauté internationale célèbre cet événement important pour la protection des droits des enfants. En Moldavie ces droits ne sont pas toujours respectés.
samedi 1 août 2009
La IV-ème édition du concours “Le Coing d’or”
«La migration-opportunité ou menace ?» C’est le thème qui a été présenté, discuté et débatu le 11 juillet 2009 dans la salle «Dumitru Coval» de l’Université d’Etat de Moldavie. Les 11 candidats qui ont été choisis par un jury composé par des professeurs et des journalistes professionnels, parmi lesquels: M. Mihai Guzun, M. Vlad Pohilă, Mme Cezaria Vasilache, Mlle Aneta Gonta, Mme Dorina Andreev-Jitaru, Mlle Constanta Popa.
L’Alliance Française de Moldavie reste toujours présente dans l’organisation du concours étant représentée cette année par Mlle Louise Barséghian. L’Organisation Internationale pour
Les sujets présentés par les 11 jeunes filles (c’était surtout les filles qui ont été présentes pour cette IV-ème édition du concours) ont frappé les membres du jury par la complexité avec laquelle ceux-ci ont été traités. Les participantes ont étudié les causes de l’apparition de la migration dès l’antiquité. Les lycéennes et les étudiantes se sont documentées dans les dossiers de la médiathèque de l’Alliance Française, sur internet ainsi que dans la presse locale pour mieux s’informer et pour apporter des preuves qui seront à la mesure de convaincre le public (jury, parents, invités d’honneur, autres participants au concours) que c’était leur idée concernant la migration qui était juste. Par exemple, Irina Paladi, étudiante à l ‘Académie des Etudes Economiques a effectué un sondaje auprès de 200 jeunes pour mieux illustrer ses thèses.
Des données précises concernant le nombre d’immigrés, les pays de destination, les causes et les attentes de l’immigration ont été exposées devant le jury avec beaucoup de persua et surtout avec des émotions. Parmi les titres donnés on pourrait citert «Le siècle des immigrés», «Emigrer pour survivre», «La migration: aspects contradictoires».
Après la déliberation du jury, le premier prix, un appareil photo, accordé par l’Organisation international e de la Migration a été accordé Mlle Soboleva Tatiana, élève en XI-ième classe au lycée « Gh. Asachi » de Chisinau.
Tatiana Soboleva, élève en XI-ième classe au lycée «Gh. Asachi» de Chisinau - I Prix.
Après la déliberation du jury, le premier prix, un appareil photo, accordé par l’Organisation Internationale de
Speranţa State (étudiante en II-ème année à
Le thème débattu cette année a fait preuve d’une conscience civique élevée chez la jeune génération des Moldaves, fait qui nous a beaucoup impressionnés. On voudrait bien penser que la participation à ce concours aidera tous les participants à se faire des conclusions sérieuses concernant l’état des choses dans notre pays, ainsi que dans le monde entier concernant le phénomène de migration.
Des reflexions profondes, des idées précises sur le sujet, une ambiance sérieuse, mais très amicale, voilà l’état d’âme qui dominait dans la salle «D. Coval» de l’UEM en présence des gagnats des éditions antérieures du concours et des membres de
TATIANA PETCU, PRESIDENTE DU JURY
jeudi 16 juillet 2009
Quand la presse suisse s'intéresse à la Moldavie... Entretien publié par le journal GaucheHebdo de Genève
L’opinion publique occidentale se berce-t-elle d’illusions vis-à-vis du parti au pouvoir en Moldavie? C’est ce que suggère Margareta Donos. «Le Parti des communistes n’a de communiste que le nom, il n’a jamais vraiment mené de politique socialiste ni même sociale, il serait plus approprié de l’appeler libéral!» Un avis tranché, mais autorisé. La jeune femme est en effet correspondante de la radio publique moldave à l’ONU. «Le fossé entre les riches et les pauvres n’a fait que se creuser depuis huit ans que le Parti des communistes est au pouvoir. Les privatisations se sont poursuivies, ainsi que le pillage des richesses. Aujourd’hui, dans la capitale, on croise des voitures de luxe comme on n’en voit même pas à Genève!»
Pour la journaliste installée dans la cité lémanique, la victoire électorale des communistes tient à plusieurs facteurs. Pour bien comprendre, il faut remonter à l’époque où la Moldavie était une république de l’URSS. «C’était un petit paradis dans lequel tout Soviétique voulait vivre. L’éducation était gratuite. Je viens d’une famille de paysans dont les cinq enfants ont étudié à l’université. Les soins médicaux aussi étaient offerts à tout le monde, aujourd’hui il faut payer pour être soigné».
En 1991, la Moldavie devient indépendante. «J’étais au milieu des 100'000 manifestants pour exiger des changements. Les gens savaient que des années difficiles étaient devant nous, mais ils espéraient améliorer leur niveau de vie». C’est le contraire qui s’est produit, la Moldavie dépendant de l’espace économique de l’URSS et des pays de l’Est. «Nous nous sommes retrouvés avec notre seule agriculture. Les terres ont été distribuées aux paysans, mais sans qu’ils puissent véritablement les travailler, les structures agricoles ayant été dissoutes. On a jeté le bébé avec l’eau du bain. Les gens ont été extrêmement déçus».
En 2001, des héritiers de l’ancien parti unique reviennent au pouvoir, sans avoir changé de nom mais avec une toute autre politique. Recevant en 2006 une délégation de journalistes suisses, le président du Parlement avait expliqué que «dans ce pays, si vous créez un parti intitulé communiste, avant même de faire campagne vous aurez au moins 15% des voix». Pour Margareta Donos, «les personnes qui ont vécu la période socialiste peuvent comparer». Surtout les retraités pour lesquels «les vingt dernières années ont été un cauchemar. Ils ont travaillé toute leur vie pour une retraite qui ne leur permet même pas de vivre». Ce n’est sans doute pas un hasard si, «juste avant les élections, le gouvernement a augmenté les pensions de quelques dizaines de lei». Nostalgiques, les personnes d’un certain âge auraient donc voté en masse pour les communistes.
Autre raison du succès du PC, le manque de crédit, d’organisation et de visibilité de l’opposition. Les partis contestant le leadership des communistes ont été, durant la campagne électorale, moins visibles et moins présents dans les médias que le PC. «Ces partis manquent d’expérience. Ils ont beaucoup critiqué les communistes au lieu de mener campagne pour eux-mêmes. Ils n’ont pas été capables d’élaborer un programme crédible. Je ne pense pas qu’ils puissent gouverner la Moldavie face à la situation difficile dans laquelle se trouve le pays. Le PC est encore le mieux placé». Le vote pour les communistes est donc apparu aux yeux de beaucoup comme un gage de stabilité.
Quant aux manifestations qui ont suivi la proclamation des résultats électoraux, Margareta Donos explique que «les jeunes n’ont pas protesté contre le communisme, qui n’existe pas, mais contre ce gouvernement qui n’a rien fait pour eux». «Il y a souvent eu des manifestations à Chisinau, mais elles n’ont jamais pu approcher du Parlement. Cette fois, les manifestants ont pu entrer dans le bâtiment et hisser sur le toit des drapeaux européens et roumains. Peut-être qu’on les a un peu aidés dans le but de discréditer le mouvement. Je ne crois pas que la Roumanie soit derrière ces manifestations. Le président Voronine, il est incapable de comprendre la révolte des jeunes. En prenant pour cible les Roumains, il a choisi la solution de facilité, celle d’agiter les craintes des minorités face au 64% de roumanophones que dénombre le pays».
En visite à Pâques à Chisinau, Margareta Donos a trouvé l’atmosphère tendue. «Beaucoup de gens étaient déçus du résultat des élections et de la réaction du gouvernement qu’ils jugent disproportionnée. Quelque 300 jeunes ont été arrêtés et certains violentés par la police».
Dans les mois qui viennent, le gouvernement devra faire face à de sérieuses difficultés économiques. Sur une population totale de 4,5 millions de personnes, on recense officiellement 500'000 travailleurs émigrés. Le double, selon Margareta Donos. «Avec la crise, beaucoup de travailleurs sont de retour. Des tensions sont à craindre».
A cheval entre les cultures slaves et latines, avec une population instruite et un grand potentiel agricole, le pays ne manque cependant pas d’atouts. Mais les nécessaires investissements pour moderniser l’agriculture et construire des infrastructures font défaut. «La Moldavie attend depuis longtemps un geste de l’Union européenne», regrette Margareta Donos.
Et la journaliste de conclure que «la Moldavie est un très beau pays, au climat agréable, dans lequel on mange bien et où les gens sont hospitaliers». Avis aux voyageurs!
mardi 30 juin 2009
L’image compte
Chaque pays est responsable de son image en extérieur. La politique étrangère doit comprendre de manière obligatoire des stratégies de création et de promotion de l’image hors des frontières nationales. Dans le cas de
L’actualité de ce sujet et le manque symptomatique d’un intérêt clair et visible pour l’approfondissement des renseignements sur la thématique, m’ont déterminée à effectuer une ample investigation. La recherche porte notamment sur le rôle du facteur médiatique dans le processus de la création et la promotion de l’image de
Les titres attirent aussi par des expressions qui ne nous rendent pas fiers (par exemple: «
Il ne faut pas oublier ou nier quelques articles, auteurs et pays qui se prononcent d’une manière différente en parlant de
Les personnalités de l’Etat citées dans les matériaux de la presse européenne, contribuent, elles aussi, à la création d’une certaine image du pays. Dans le cas de
Ainsi, faut-il conclure que les médias européens constituent un instrument très fort et influent de création et promotion de l’image d’un pays.